Philippe et Yves nous confient quelques images :

Monique Clavel communique : Voici quelques photos de notre randonnée au cap Fréhel. Comme toujours c'est une belle randonnée même si nous avons eu plusieurs saisons au cours de la journée !

Monique failla nous envoie quelques images et commente : C'était le printemps ce matin à Pleslin malgré les chemins boueux et quelques gouttes.

Vous voulez écouter la grive musicienne :

https://www.chant-oiseaux.fr/grive-musicienne/

Notre reporter maison  Dominique Degroote intervient  : Nous le remercions pour ces belles images, et surtout les très riches et intéressantes informations

Chapelle Notre-Dame-des-Flots

Ancienne guérite de douaniers, de laquelle envahisseurs anglais et contrebandiers étaient surveillés, les paroissiens obtiennent l’autorisation de la transformer en chapelle en 1889. Rogations et processions s’y succèdent.

Dans son ouvrage « Le Clos Poulet - Ses chapelles, châteaux, gentilhommières », Amand DAGNET retrace l'histoire de cette petite chapelle perchée au bord de la mer :

"On trouve, le long de notre littoral, des guérites en pierres, ainsi que des petites maisonnettes aux épaisses murailles et à la toiture voûtée également en maçonnerie: ce sont d'anciens postes de gardes-côtes, bâtis il y a environ  150 ans (en 1757 environ), pour surveiller l'Anglais.

 L'une de ces guérites, près du Goulet (entrée du havre de Rothéneuf), appartenait, il y a déjà longtemps, à un propriétaire qui fit placer, sur le haut, une statue de la Sainte-Vierge, et qu'il nomma "Notre-Dame des Flots".

 Or, il y a une vingtaine d'années(en 1887 environ), les tenanciers des dunes et falaises demandèrent au propriétaire d'alors et au recteur la permission d'ériger la guérite en petit oratoire. Ils mirent une belle vierge en dedans, sur un petit autel, et placèrent une grille à l'entrée.

 Ils obtinrent aussi que le clergé s'y rendit aux Rogations.

 Depuis lors, la procession suit, une fois l'an les pittoresques et sinueux sentiers qui mènent à Notre-Dame des Flots; il y a ce jour-là une messe à laquelle assiste la foule groupée sur les jânées qui sont autour; et, après l'office, on chante le Libera au bord du rocher, pour tous ceux, si nombreux, hélas! qui sont ensevelis dans les flots, et on bénit la mer.

 Depuis sept ans, la vieille guérite n'est plus que le chevet d'une plus coquette et plus grande chapelle qu'on y a accolée au sud; et la messe se dit plusieurs fois l'an à N.-D. des Flots.

 Au-dessus de la porte d'entrée on lit cette pieuse invitation:

 "Si l'amour de Marie en ton cœur est gravée,
Arrête ici, passant, et récite un Ave".

Documentation : Jean Maury

Ou sous cette version : Voir le Fichier : rando_2eme_trimestre_2024.pdf

" Quelques photos d'une belle randonnée à Pleneuf Val André avec quand même un peu de pluie en fin de parcours pour donner un peu de piquant à la journée ! "

Station balnéaire au charme désuet fin du XIXe s (elle a été créée en 1880 par Charles Cotard, un disciple de Ferdinand de Lesseps). Une immense digue piétonne longe la belle plage de sable fin du Val-André sur 2,5 km. En son centre se tient le joli casino Art déco, vestige des années 1930. Autour du Val-André, classé « Station de tourisme », se trouvent le bourg de Pléneuf et au fond d’une jolie anse en forme de bouteille au goulot étroit, le port de Dahouët, cher aux anciens pêcheurs d’ Islande

.

 écrit par Mona BRAZ  :

 Les balais de nos grands-mères, fabriqué avec du genêt à balais (Cytisus scoparius), ont longtemps été utilisé jadis à la ferme pour balayer les habitations au sol en terre battue, les cours et basses-cours, les écuries et les étables. Ceci amène à se pencher sur l’importance du genêt dans la vie quotidienne de nos ancêtres.

Humble objet de nettoyage ménager, le balai est tout autant un symbole de puissance sacrée utilisé aussi dans les temples et les sanctuaires anciens pour en ôter impuretés et souillures. Dans ce cadre, le balayage devient un service du culte effectué par les mains pures de femmes pures. Si le balai est associé au nettoyage, il est aussi associé à la purification et l’épuration spirituelles. Un nettoyage spirituel en quelque sorte… une purification de soi et des lieux sacrés.

Si on utilise parfois le balai pour dire, ou stigmatiser les origines modestes de quelqu’un ou pour témoigner de son caractère humble et simple, on l’utilise aussi pour symboliser la puissance, le sacré, la magie, l’axe cosmique, la sexualité et la fertilité, la protection ou le risque maléfique…

Voir l'excellent et très intéressent article    écrit par Mona BRAZ  :

Au coeur de la vallée de la Rance, nous pouvons découvrir  le site très pittoresque du « Rocher de quartz blanc » qui a donné son nom à la commune : « Gwen » (blanc) et « Roc » (roche). Dans le village en contrebas, l’usage de la pierre des Faluns enrichit le décor des façades.

A travers les sentiers pédestres, vous pourrez longer la Rance et le lac de Rophemel, sans oublier de rendre visite au « Diable de Guenroc », qui attend le visiteur qui franchira le porche de l’église.

Rophémel: pourquoi ce lac des Côtes-d'Armor sera-t-il bientôt vide ?

Après plusieurs inspections avec le même constat, les équipes d'Eau du bassin rennais ont décidé d'entamer des travaux sur l'ouvrage en 2024 qui nécessiteront de l'assécher.

Pour en savoir plus, lire l'article de votre journal : 

Monique communique :

"Comme je vous l'ai dit mardi dernier pendant l'après-midi crêpes, le Marité doit subir de grosses réparations qui vont le rendre indisponible à la navigation durant toute l'année 2024. Nous devons donc reporter cette sortie pour 2025. En remplacement de cette journée, je vous propose d'aller randonner une journée  aux pointes de Diben et de Primel qui se trouvent en face Roscoff, au nord-est de de la baie de Morlais.  En fonction de la réservation du car je vous confirmerai la date  et le coût de cette journée.

Pour les 2 jours prévus au Château de Plinguetière les 14 et 15 mai prochains, nous louerons pour le trajet des véhicules 9 places. Si certaines personnes souhaitent participer à ces 2 jours et ne sont pas encore inscrites, il reste 5 places. Le coût de ces 2 jours est de 75€ pour les adhérents et cartes club et de 80€ pour les invités. "

Nous étions une cinquantaine de personnes à partager les crêpes. C'était comme d'habitude un moment très sympathique. C'est Jean qui nous offre ces quelques images .

 Yves nous offre quelques images de cette belle randonnée en baie du Mont St Michel

Considérée comme le premier système moderne de télécommunication, la télégraphie aérienne est mise au point par Claude Chappe en 1791. Invention révolutionnaire, il permettait de transmettre un signal de Paris à Brest en vingt minutes. Il s'agit du seul télégraphe en Bretagne dont le mécanisme a été entièrement réhabilité, il est ouvert au public depuis 2002.

Depuis 2005, un musée, installé dans l’ancienne maison d’habitation de l’agent télégraphiste, présente cette histoire à travers des panneaux illustrés, des maquettes ainsi que des bornes ludiques.Progrès considérable dans l’histoire des télécommunications, son histoire demeure fascinante : histoire de famille, instrument de pouvoir, système codé et confidentiel. Utilisée durant plus d’un demi-siècle, la télégraphie aérienne comporte cependant un certain nombre de contraintes ; elle est alors remplacée par la télégraphie électrique, qui inaugure une nouvelle ère dans l’histoire des télécommunications.

Vous êtes curieux et voulez en savoir plus :

4 des 7 bornes au bord de la voie romaine.... inondée à Trébédan.  Nous avons dû slalomer pour éviter l'eau...

Dinan, au cœur d'un réseau de voies romaines

et

Les pierres sonnantes sont situées à Notre-Dame du Guildo, éparpillées sur la plage au lieu-dit Goule d’Enfer à proximité du sentiers des douaniers GR34. Elles ont la particularité de donner un son métallique lorsqu’on les frappe avec une autre pierre.

Les pierres sonnantes sont, comme pour beaucoup de pierres bretonnes, associées à une légende. Ici, elles font référence à Gargantua qui aurait passé une partie de sa vie en Bretagne et aurait laissé des traces. La légende raconte que ces pierres sont issues d’une indigestion de Gargantua qui aurait avalé ces pierres et revomit.

Temps idéal pour cette balade plouëraise, en prime ce magnifique arc en ciel. Photos prises par Jean.

Paul Sébillot, dans « Coutumes populaire de Hautes Bretagnes », écrit : « les filles vont se frotter ou
« s’écrier », afin d’avoir de la chance pour se marier bientôt.
A Lesmonts, lorsqu’une fille veut se marier dans l’année, elle va se laisser glisser « A cul nu » sur la
roche. : Si elle arrive à bas sans s’écorcher, elle est assurée de trouver un mari avant 12 mois. »
 

Après la glissade, la consultante doit déposer sur la pierre, et à l’insu de tous, un petit morceau d’étoffe ou de ruban.
N’oublions pas qu’à quelques kilomètres de Plouër, une autre pierre remplit des fonctions similaires :
« S l’on peut grimper sur le menhir de la Tiemblaye ? En St Samson, on se marie également dans
l’année. «

Cela fait de nombreuses années que les jeunes filles ne glissent plus sur l’érussoir de Lesmonts.

La glissade ne semble pas d’ailleurs être le seul rite. A Plouër, on donne beaucoup d’importance à une
pratique que ne signalent pas les ouvrages traitant des traditions populaires en Haute-Bretagne, ou
autres guides :
- « Il fallait que les filles fassent pipi dans un petit trou qui se trouve, pur ainsi dire, au milieu
de la glissade ». Plaisanterie ? Offrande sexuelle ? Toujours est-il que ce petit trou peut
s’apparenter à un sexe féminin, et il y stagne, au fond, toujours un peu d’eau.
N’y avait-il donc que des jeunes filles à peupler le bois de Lesmonts ? Non, bien sûr, on sait, si l’on en
croit une célèbre chanson populaire, que les filles avaient parfois du mal à se marier .
« Marie ton gars quand tu voudras
Ta fille quand tu pourras «
Et si, à Lesmonts, filles et curieux il y avait, les promeneurs ne manquaient pas.
« C’était notre plus belle, l’une de nos seules promenades le dimanche, avouent les anciens. On
y allait par bandes. Et après avoir glissé sur la pierre, plusieurs fois, on redescendait par le village de
la Ville-haye. Il faut dire qu’à cette époque, par temps clair, du haut de la roche, on distinguait le Mt
St Michel, le Mt Dol, et de nombreux clochers des environs. »
On comprend, pourquoi les allemands en avaient fait pendant la dernière guerre, un poste
d’observation

Menhir de la Tiemblais  à Saint-Samson-sur-Rance

 Le Menhir de la Tiemblais à Saint-Sansom-sur-Rance est désigné comme la « Pierre longue » aux XVIe et XVIIe siècle, puis comme la « Pierre de Saint Samson » ou la « Pierre de la Tomberai ». Ce Menhir draine une importante tradition légendaire.

Saint Samson aurait ainsi séjourné près du menhir, en butte aux tentations du diable. Devant l’échec des manœuvres de ce dernier, celui-ci aurait lancé, de dépit, son fouet sur le menhir, qui s’en trouve marqué, comme en témoigne un filament de quartz affleurant à la surface du mégalithe.

 Une autre légende rapporte que le menhir est l’une des trois « bondes » bouchant l’entrée de l’enfer, ou encore qu’il empêche la mer jaillir par le trou qu’il obstrue, évitant ainsi un nouveau déluge.

 Il est également appelé « roche à érusser » : Comme de nombreux sites en Côtes d’Armor, la jeune fille qui réussissait à y glisser « en culotte de baptême » sans trop s’écorcher était certaine de se marier dans l’année.

 Mais l’originalité objective réside dans ses dimensions et sa morphologie : 8 mètres de haut et 7.5m de diamètre. Elles révèlent qu’il a été retouché en différents endroits pour que soit obtenue cette forme particulière, de même que son inclinaison peut avoir été délibérée et non accidentelle.

A consulter aussi l'article de votre quotidien régional :

Le 4 août 1784 le droit de colombier est aboli, avec les autres privilèges.

A la suite de quoi cet élevage connut une grande vogue.

Si on en juge par la densité de l'habitat prévu pour les pigeons, il y en avait au 19e siècle un grand nombre dans presque tous les villages.

Leur disposition en façade et le soin apporté à leur décoration sont le signe du rang social du propriétaire, du début du 19e siècle et le souvenir des anciens privilèges qui y étaient attachés. Les trous à pigeons sont donc très nombreux dans la commune de Plouër.

Vous voulez en savoir plus :

Un clic sur les images pour les agrandir

Première randonnée de l'année à Calorguen. Les paysages sont magnifiques avec le givre et le soleil réunis.

Cette jolie ballade est jalonnée de jolies sculptures
Laëtitia Lavieville, artiste en ferronnerie d’art, travaille le métal à Boutron maison éclusière de Calorguen et réalise des sculptures souples et féminines, malgré la dureté du matériau.

Vous voulez en savoir plus :

Et la dernière : les randonneurs étaient aussi givrés que le décor ....

Un évènement en partenariat avec le ministère des Sports et Jeux Olympiques et Paralympiques, le ministère de la Culture et l’Agence Nationale pour le Sport. La FFRandonnée met les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 à l'honneur

Labellisée Terre de Jeux 2024, la Fédération française de la randonnée pédestre a souhaité s'impliquer pleinement dans les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 en organisant, du 13 janvier au 12 mai 2024, la Grande Randonnée vers Paris, avec la volonté d'en faire un événement national, participatif, créatif, solidaire et éco-responsable.
 

Initiative nationale portée par la FFRandonnée et placée sous le Patronage de la Commission Nationale Française pour l'Unesco, la Grande Randonnée vers Paris se déroulera, entre le 13 mars et le 6 avril 2024, en région Bretagne, et proposera des randonnées itinérantes ouvertes à toutes et tous, en totale autonomie et diverses animations.

Pour plus d'information :
 

Le site de la Souhaitier a toujours été le lieu de rassemblement des familles de marins de la paroisse. En effet, la majorité des hommes de Plouër étaient embarqués sur les vaisseaux et frégates du roi, sur les navires marchands et sur les goélettes de Terre-Neuve.

Avant les départs, les marins venaient implorer la protection de la Vierge. Lors des retours, ils lui exprimaient leur reconnaissance.

Les fêtes du 31 mai, clôture du mois de Marie, du 15 Août, l’assomption et du 3è Dimanche d’octobre, le Rosaire, donnaient lieu à des processions.

Chaque année, la petite chapelle accueille une procession aux flambeaux avec bannières le soir du 14 août, et une messe solennelle pour l'Assomption le lendemain. À cette occasion, les fidèles renouent aussi parfois avec la tradition du pardon de la Souhaitier et viennent faire bénir leur bateau.

Une réplique de la grotte de Lourdes est située à côté.

La première chapelle date au moins du début du 17ème siècle, elle était dédiée à la Vierge Marie. Des écrits de 1650 la décrivent, elle était alors en mauvais état.

Rebâtie en 1664, elle tombe à nouveau en ruines après la Révolution. Les murs, menaçant de s'écrouler, un habitant de Plouër acheta un champ tout proche puis en fit don afin qu'une nouvelle chapelle soit érigée. La première pierre du nouvel édifice fut posée en décembre 1868. La population s'empressa d'aider à sa construction pour la rendre moins coûteuse.

Avant la Révolution, la chapelle était desservie par un prêtre de la paroisse, et c'est au pied de son autel que les marins ou leurs proches, venaient demander le succès de leurs périples en mer à Notre-Dame des Souhaits. À cette époque, les fidèles venaient en grand nombre à l'occasion de processions.

En creusant les fondations, les ouvriers trouvèrent une grande quantité d'ossements humains. Tout le terre-plein de l'enclos actuel en est encore rempli. En effet entre 1582 et 1586, Plouër connut une grande épidémie. L'église et le cimetière ne suffisant plus aux inhumations, on enterra partout, notamment autour de Notre-Dame de la Souhaitier.

En 1868, Mgr David, évêque de Saint-Brieuc, vint bénir la nouvelle chapelle. D'après les écrits retrouvés, « la procession n'avait pas moins d'un kilomètre de long. Derrière la croix paroissiale, se déroulaient au vent les 80 drapeaux des villages, suivis de 200 oriflammes ».

De même que la chapelle toute entière a été financée grâce à la générosité de la population, tout l'intérieur provient de dons ou d'offrandes. La cloche est tout ce qui reste de l'ancienne chapelle et sur le mouton se lit la date de 1400.

Le mur de clôture de la chapelle remploie un vestige de l'ancienne chapelle ornée d'une inscription : M. P . THOR . DE. PLO signifiant Maître Pierre Thoreau recteur de Plouêr